Prédications TPSG

Un Évangile digne de confiance (Galates 1.11-2.14)

ÉvangileApologétique et vision du mondePrédication

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Publié le

17 juil. 2024

Dans ce monde où chacun prétend avoir sa vérité, comment savoir ce qui est vrai et qui a raison? Comment vivre dans la liberté et dans la joie de se savoir aimés par Dieu? Cette lettre aux Galates nous offre la liberté et le repos, car elle nous dévoile l’Évangile qui vient de Dieu.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

Content d'être avec vous. Je vous invite à garder le texte de la Bible que nous avons lu sous les yeux, dans Galates au chapitre 1, car je vais faire référence à ce passage. Le but de notre temps de prédication est de mieux comprendre ce que Dieu nous a révélé dans sa Parole, et c'est ce que nous voulons faire ensemble. Maintenant, je vais prier avant d'aller plus loin. Nous avons besoin de l'aide de Dieu, n'est-ce pas, pour comprendre sa parole? Alors prions ensemble.

Oui, notre Dieu, tu dis que ta parole est comme un marteau qui pulvérise la roche. Nous te prions, notre Dieu, que ta parole ait cet effet en nous ce matin, qu'elle ait un impact dans notre cœur par ton Esprit, que nous voyions briller la beauté de l'Évangile, la suffisance de l'Évangile, la grandeur de Jésus. Nous prions cela pour chacun de nous, que nous soyons enfants, adultes, nouveaux dans la foi ou en dehors de la foi. Pour chacun de nous, que nous puissions apprendre un peu plus sur Jésus, et c'est en son nom que nous prions. Amen.

Alors, comment vivre dans la liberté et dans la joie de se savoir aimé par Dieu? Comment vivre dans la liberté et dans la joie de se savoir aimé par Dieu? Nous avons commencé la semaine dernière une série de prédications dans la lettre aux Galates. Cette lettre a été écrite par Paul pour nous donner la liberté et le repos.

Je ne sais pas comment vous vous sentez alors que vous êtes ici parmi nous ce matin. Peut-être que vous avez en tête la longue liste de choses à faire en rentrant chez vous, la longue liste de choses à faire cette semaine. Peut-être que vous avez en tête des choses qui vous pèsent émotionnellement. Peut-être que vous avez en tête des situations difficiles à gérer cette semaine. Peut-être que vous avez des craintes par rapport à l'avenir.

Cette lettre aux Galates nous offre la liberté et le repos. La liberté et le repos de nous savoir acceptés et aimés par Dieu.

Nous avons vu la semaine dernière le début de cette lettre. Nous avons vu à quel point il est grave de passer à un autre évangile: c'est se priver de la bonne nouvelle, c'est se priver du salut. Il n'y a pas d'autre Évangile. Nous avons vu que les Galates ont écouté des enseignants qui disaient que pour être vraiment un bon chrétien devant Dieu, il fallait Jésus plus quelque chose, Jésus plus la circoncision ou le respect de la loi. Dans cette lettre, Paul les reprend pour leur donner la vraie liberté, le vrai repos. Dans notre passage d'aujourd'hui que nous avons lu, Paul se défend et donne plusieurs preuves que son évangile est le vrai Évangile. Paul se défend pour montrer son autorité en tant qu'apôtre.

Paul était probablement critiqué par les faux enseignants qui étaient venus chez les Galates. Ils l'accusaient de prêcher un demi-évangile, car Paul ne prêchait pas la circoncision. Les faux enseignants accusaient Paul d'avoir reçu son évangile des apôtres à Jérusalem, du QG du christianisme, n'est-ce pas? Ils disaient qu'il avait reçu son évangile de leur part mais qu'il l'avait modifié, qu'il avait enlevé la circoncision. Donc, Paul écrit dans ce passage certains faits de son histoire, de son passé, qui prouvent que ce n'est pas le cas. Il prouve que son évangile, l'Évangile qu'il prêche et qu'il a donné aux Galates, est le vrai Évangile et qu'il est digne de confiance.

Il y a trois choses que nous allons voir dans ces versets ce matin pour les comprendre et les étudier.

1. L’Évangile vient de Dieu (Ga 1.11-24)

Regardez avec moi les versets 11 et 12 du chapitre 1. Paul énonce un peu sa thèse, ce qu'il veut montrer, en disant:

Je vous le déclare, frères, que l'Évangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme, car moi-même je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.

Paul veut montrer que son évangile vient de Dieu. Son évangile ne vient pas de lui-même, ce n'est pas quelque chose qu'il aurait inventé. Il ne vient pas des hommes, ce n'est pas quelque chose qu'on lui aurait appris. Plutôt, c'est quelque chose que Paul a reçu par une révélation de Dieu lui-même.

Paul va mettre plusieurs choses en avant dans ces versets pour montrer aux Galates que c'est le cas, que son évangile vient de Dieu et non des hommes. D'abord, il va mettre en avant sa conversion. C'est comme s'il leur disait: “Regardez comment j'étais avant d'être chrétien. Ce n'est pas moi qui aurais pu inventer l'Évangile que je prêche. J'étais totalement opposé à l'évangile.” Regardez au verset 13 du chapitre 1. Il leur rappelle:

Vous avez en effet entendu parler de ma conduite autrefois dans le judaïsme. Je persécutais alors à outrance l'Église de Dieu et je la ravageais.

Voilà ce que Paul était: quelqu'un qui persécutait les chrétiens, quelqu'un qui cherchait à faire disparaître ce nouvel enseignement qui proclamait que Jésus est le Messie et qu'il fallait le suivre. Paul voulait détruire l'Église de Dieu, mais Dieu s'est révélé à lui. Dieu est intervenu dans la vie de Paul par sa grâce souveraine pour ouvrir les yeux de Paul et pour l'amener à la foi. C'était l'œuvre de Dieu.

On voit cela dans les versets 15 à 17 du chapitre 1. Paul écrit:

Mais quand celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l'annonce parmi les païens, aussitôt je n'ai consulté ni la chair ni le sang, et je ne suis pas monté à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l'Arabie, puis je revins encore à Damas.

Paul, le persécuteur, s'attache maintenant à la foi qu'il voulait détruire. Et Paul dit dans ces versets que, une fois devenu chrétien, il n'a pas cherché à consulter les autres apôtres comme pour vérifier si l'Évangile qu'il avait reçu de la part de Dieu était le vrai Évangile. Il le savait, cela venait de Dieu. Donc, sans consulter la chair et le sang, c'est-à-dire sans consulter les autres hommes, les autres apôtres, il est parti.

À ceux qui voudraient dire de Paul qu'il a pris son évangile aux apôtres à Jérusalem, Paul répond que c'est seulement trois ans plus tard, trois ans après sa conversion, qu'il est monté à Jérusalem. Paul n'a pas été à Jérusalem pour obtenir un diplôme de l'Institut biblique de Jérusalem, pour apprendre le vrai Évangile, la vraie théologie chrétienne et obtenir un diplôme pour pouvoir prêcher ensuite. Non, Paul a été à Jérusalem seulement quinze jours, quinze jours seulement, et il n'a vu que deux apôtres. En fait, Paul n'a jamais vraiment passé de temps à Jérusalem. Il leur dit que la preuve en est que les Églises de Judée, les Églises autour de Jérusalem, ne connaissaient pas son visage. Elles avaient simplement entendu parler de quelqu'un qui persécutait les chrétiens et qui était devenu lui-même chrétien.

Tous ces détails historiques de la vie de Paul sont bien la preuve de ce qu'il veut leur montrer: il a reçu son évangile de Dieu directement, pas des hommes, pas des apôtres à Jérusalem. C'est faux d'accuser Paul d'avoir reçu son évangile de la part des apôtres pour l'avoir ensuite modifié. L'évangile de Paul n'est pas un demi-évangile, c'est le vrai Évangile, c'est l'Évangile de Dieu.

En rejetant l'évangile de Paul, on rejette l'Évangile de Dieu. Ce que Paul a enseigné, il l'a fait comme un fidèle porte-parole de Dieu en tant qu'apôtre, et cela vaut pour nous aussi aujourd'hui. Les enseignements que nous avons de la part de Paul ne sont pas des enseignements qu'il aurait inventés de lui-même dans ses lettres, mais c'est ce que Paul a écrit sous l'inspiration de l'Esprit pour parler de la part de Dieu. Ce que nous avons dans la Bible que Paul a mis par écrit, ce n'est pas la théologie de Paul, la pensée de Paul, mais c'est la pensée de Dieu. C'est ce que Dieu a voulu nous communiquer. Cela devrait mettre en garde ceux qui voudraient remettre en question ce que Paul a écrit sur certains sujets, comme le jugement et l'enfer, le rôle de l'homme et de la femme, ou l'homosexualité. Ceux qui voudraient enlever ces choses et dire que cela vient de la plume de Paul, d'un être humain, et non de Dieu lui-même, qu'il faut mettre ça de côté, se trompent. Non, ce n'est pas l'enseignement de Paul, c'est l'enseignement de Dieu, et si on rejette cet enseignement, on rejette Dieu lui-même. L'évangile de Paul vient de Dieu, et puisque cet Évangile vient de Dieu, il est digne de confiance.

C'est une bonne nouvelle dans notre monde où l'on entend toutes sortes de choses. Savoir qu'il y a un message qui vient de la part de Dieu et qu'il est digne de confiance est rassurant. Pour les enfants, je m'adresse à vous: si vous êtes toujours avec nous, vous entendez plein de choses autour de vous, n'est-ce pas? À l'école, avec vos amis, de la part de vos parents, à l'église, vous entendez plein de choses. Comment savoir ce qui est vrai? Comment savoir qui a raison? Comment savoir qui écouter? Eh bien, un secret que je vous confie, les enfants, c'est que ce que vous entendez de la part de vos parents, si cela vient de la Bible, ce que vous entendez à l'Église, si cela vient de la Bible, alors c'est vrai. Vous pouvez faire confiance parce que cela vient de Dieu, et Dieu a toujours raison. Dieu ne se trompe jamais, on peut toujours lui faire confiance.

Avant de continuer, avant de voir la suite de ces versets et de comment cela nous encourage, prenons le temps, chacun de nous, de nous émerveiller en voyant la grâce de Dieu dans la vie de Paul. Avez-vous vu le changement radical qui a eu lieu pour Paul? Voilà ce que les Églises autour de la Judée disaient de lui. Elles avaient, pardon, chapitre 1, versets 23 et 24, elles avaient simplement entendu dire:

Celui qui autrefois nous persécutait annonce maintenant la foi qu'il voulait alors détruire.

Et elles glorifiaient Dieu à son sujet. C'est beau, n'est-ce pas, de voir ça, de lire ça, de voir que le salut est l'œuvre de Dieu? C'est Dieu qui sauve, et quand on voit quelqu'un passer des ténèbres à la lumière, cela nous amène à glorifier Dieu, à rendre gloire à Dieu.

Paul était vraiment dans les ténèbres, c'était visible, c'était palpable. Il voulait détruire les chrétiens, il voulait détruire l'Église de Dieu. Il aurait été dans le top mondial de l'index de persécution de Portes Ouvertes, n'est-ce pas? Il persécutait les chrétiens, il leur voulait du mal. Pourtant, il y a eu un changement radical. Ce changement n'est pas venu de Paul. Paul ne voulait pas reconnaître Jésus comme le Messie, il ne voulait pas donner sa vie à Jésus, donner son cœur à Jésus. Ce n'est pas lui qui a voulu faire cela, mais c'est Dieu qui est intervenu et qui a saisi le cœur de Paul pour en faire sa demeure, pour habiter en lui, pour révéler Jésus. On voit cela au verset 15 du chapitre 1:

Mais quand celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, a trouvé bon de révéler en moi son Fils.

C'est ça, la grâce de Dieu: la grâce entière, la grâce souveraine de Dieu, qui avait mis Paul à part dès le ventre de sa mère, qui le connaissait déjà, qui avait déjà choisi de le sauver et de l'appeler à lui. C'est ce Dieu qui révèle, selon son bon plaisir, son Fils en Paul. Dieu manifeste sa grâce et bouleverse complètement la vie de Paul. On voit cela en regardant le changement qui a eu lieu, raconté dans les Actes. Peut-être plus tard cet après-midi ou cette semaine, vous pouvez lire Actes 9 qui raconte la conversion de Paul et son changement avec plus de détails.

On voit Paul, ou Saul comme il était appelé avant, en route pour Damas pour mettre des chrétiens en prison. Le passage nous dit qu'il "respirait la menace et le meurtre envers les chrétiens." Il était furieux, il voulait tuer ceux qui suivaient Jésus. Il était contre Jésus de toutes ses forces, avec chaque battement de son cœur. Il voulait s'opposer à tout ce qui faisait référence à Jésus. Il est en route pour Damas et là, boum, le Seigneur se révèle à Paul. Il tombe par terre, il est face contre terre devant celui qu'il persécutait. À partir du moment où Paul se relève, où il entre dans la ville, où Ananias vient le voir trois jours plus tard, ce n'est plus le même homme. C'est une nouvelle personne. Celui qui était contre Jésus est maintenant pour Jésus. Avec chaque battement de son cœur, il va vouloir proclamer la Bonne Nouvelle que Jésus est le Messie. C'est ça, la grâce de Dieu en action, la grâce de Dieu qui sauve.

Cette grâce de Dieu est la même pour chacun de nous en tant que chrétiens, peu importe ce que l'on voit en apparence. Peu importe si on est chrétien depuis que l'on est enfant, depuis quelques années, ou si on ne se souvient pas du tout du moment où on est devenu chrétien. Peu importe si on a eu un changement radical comme Paul ou si ça a été progressif au fil des années. Pour chacun de nous, si on regarde dans les coulisses, c'est la même grâce qui nous a sauvés. On était dans les mêmes ténèbres, même si en apparence notre vie avait l'air moins dramatique que celle de Paul. On était pécheurs, on était morts dans le péché, on était loin de Dieu, et boum, Dieu a révélé son Fils en nous. Dieu nous a ouvert les yeux pour nous faire voir la gravité de notre péché, notre condamnation devant lui et le salut qui se trouve en Jésus.

Alors, tandis que nous nous regardons les uns les autres et que nous interagissons les uns avec les autres dans l'Église, nous pouvons vraiment glorifier Dieu pour sa grâce envers chacun de nous. L'Évangile vient de Dieu.

Dans ce passage, au début du chapitre 2, Paul continue sa défense pour montrer qu'il a le vrai Évangile, que son évangile est digne de confiance.

2. L’Évangile donne la liberté (Ga 2.1-10)

Paul raconte dans ces versets une autre de ses visites à Jérusalem, 14 ans plus tard, donc bien après sa conversion et le début de son ministère. Lors de cette visite, il semblerait qu'un débat ait eu lieu. On apprend, avec le verset 4, que des faux frères, c'est-à-dire des faux chrétiens, s'étaient glissés parmi les chrétiens pour les asservir, pour les priver de leur liberté. Et on apprend, avec le verset 3, que cela s'est probablement manifesté autour de Tite que Paul avait amené avec lui. Tite n'était pas juif et donc il n'était pas circoncis. Mais ces faux frères disaient probablement que Tite devait être circoncis pour faire vraiment partie du peuple de Dieu. Oui, c'est bien qu'il ait cru en Jésus, mais il fallait aussi la circoncision.

C'est probablement le même groupe que les faux enseignants dont nous avons parlé la semaine dernière, qui troublaient les Galates et voulaient leur dire qu'il faut Jésus plus la circoncision pour se savoir aimé par Dieu. Nous avons donc deux clans ici: d'un côté, Paul qui prêche que pour être sauvé, pour être en bonne relation avec Dieu, il faut Jésus, et puis c'est tout. Comme nous l'avons vu la semaine dernière, il ne faut pas ajouter la circoncision ou d'autres lois juives. De l'autre côté, il y a ces faux enseignants qui disent qu'il faut croire en Jésus, mais qu'il faut aussi faire d'autres choses pour être vraiment compté parmi ceux que Dieu aime.

La question ici est de savoir dans quel clan les apôtres à Jérusalem se trouvent. Ceux qui ont vécu avec le Seigneur Jésus lui-même, qui vont-ils choisir? Quel évangile vont-ils choisir? Eh bien, dans ces versets, Paul montre que les autres apôtres sont de son côté.

Quand Paul leur expose l'Évangile qu'il prêche, qu'il sait être de Dieu — Jésus sans rien ajouter, Jésus sans ajouter la circoncision ou aucune autre œuvre — les apôtres ne l'ont pas repris. Ils n'ont pas dit: “Ah, mais Paul, il te manque quelque chose.” Au contraire, Paul dit qu'ils n'ont pas cherché à circoncire Tite, verset 3 du chapitre 2, qui était avec lui et qui était Grec, donc non-juif, ne fut pas même contraint de se faire circoncire. C'est bien la preuve que la circoncision n'est pas nécessaire, que Jésus seul est suffisant.

On voit cela un peu plus loin dans ce chapitre, aussi au verset 6, Paul leur dit:

Quant à ceux qui paraissaient les plus considérés [c'est-à-dire les apôtres] ce qu'ils avaient été autrefois m'importe peu; Dieu ne fait pas de considération de personne. Les plus considérés ne m'ont rien imposé.

Et encore plus loin, au verset 9:

…lorsqu'ils [apôtres] reconnurent la grâce qui m'avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, considérés comme des colonnes, nous donnèrent la main droite, à Barnabas et à moi, en signe de communion.

Les apôtres, qui ont un certain poids, qui sont les piliers de l'Église, qui ont vécu avec le Seigneur Jésus lui-même, n'ont pas repris Paul. Au contraire, ils lui ont donné leur pleine bénédiction, leur pleine communion. Ils ont reconnu que l'Évangile de Paul venait de Dieu et que c'était le même évangile qu'ils avaient reçu du Seigneur Jésus lui-même. Donc, en se défendant ainsi, on voit comment Paul montre aux Galates qu'il n'a aucun sens d'écouter les faux enseignants qui sont venus parmi eux. Au contraire, il faut leur résister, et il faut leur résister parce que c'est l'Évangile lui-même qui est en jeu.

Paul dit au verset 5:

Nous ne leur avons pas cédé un seul instant par soumission, afin que la vérité de l'Évangile soit maintenue parmi vous.

Ajouter quelque chose à l'Évangile, c'est corrompre l'Évangile, c'est enlever la bonne nouvelle de la Bonne Nouvelle. En plus de ne pas être une bonne nouvelle, enlever la bonne nouvelle, c'est également se priver de la vraie liberté. Il est question, au verset 4, de certains qui voulaient épier, ces faux enseignants, "la liberté que nous avons en Christ Jésus, avec l'intention de nous asservir." Il est question d'asservissement, d'esclavage.

Paul dit qu'en tant que chrétiens, nous avons la liberté, nous avons la vraie liberté: la liberté de se savoir acceptés par Dieu, non pas en fonction du bien que l'on fait, non pas en fonction de nos performances spirituelles, mais en raison de la foi que l'on a placée en Jésus. Paul dit que ces faux frères, qui voulaient ajouter quelque chose à l'Évangile, qui voulaient ajouter la circoncision à l'Évangile, avaient pour but de rendre les chrétiens esclaves, de les asservir. Cela nous montre à quel point l'Évangile, le seul vrai Évangile, donne la liberté. Nous pouvons vivre sans fardeau, sans penser que l'on doit faire plus pour que Dieu nous aime plus, sans penser que nos actions du jour risquent de nous séparer de Dieu pour toujours. Non, nous vivons dans la joie, dans la liberté de se savoir aimés par Dieu pour l'éternité, parce que Jésus est mort sur la croix pour nos péchés, parce qu'il est ressuscité pour nous donner la vie éternelle, parce qu'il nous revêt de sa justice, de sa perfection.

Nous sommes libres de la condamnation qu'il a prise à notre place. Nous sommes saints aux yeux de Dieu, entièrement parfaits, entièrement purs, parfaitement justes. Il n'y a plus aucune ombre de colère qui reste pour nous. Nous sommes sauvés une fois pour toutes. C'est ça, la vraie liberté, la vraie liberté de savoir que ce verdict de Dieu, cette attitude de Dieu envers nous, ne dépend pas de nous, ne dépend pas de ce que l'on a fait, ne dépend pas de ce que l'on fait aujourd'hui, ne dépend pas de nos performances spirituelles, ne dépend pas de nos hauts et de nos bas dans la vie chrétienne. Non, rien ne peut changer cela, rien ne peut changer l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus. Ça, frères et sœurs, c'est la vraie liberté, la liberté dont on a besoin.

C'est pour cela que les faux évangiles non seulement nous privent de cette liberté, mais aussi nous apportent l'esclavage en disant qu'il faut Jésus plus quelque chose pour être aimé par Dieu. C'est nous apporter l'esclavage, c'est être asservis à quelque chose d'autre pour espérer être en bonne relation avec Dieu, pour espérer rester en bonne relation avec Dieu, pour espérer mériter l'amour de Dieu. Un auteur chrétien, Timothy Keller, dit que nous vivons trop souvent en courant sur le tapis roulant de la culpabilité. Vous savez, ces tapis de course sur lesquels on court dans les salles de sport ou chez soi? On court sans fin. Il dit que nous courons comme cela pour essayer de nous soulager de notre culpabilité, et c'est ce que cela donne quand on pense que Dieu nous accepte sur la base de nos efforts, de nos performances spirituelles du jour. Nous courons sans fin sur un tapis roulant de la culpabilité, en espérant que nous pouvons faire un peu plus pour être pardonnés, donner un peu plus pour que Dieu nous aime un peu plus, pour regagner l'approbation de Dieu. Mais nous devons réaliser que nous n'avons pas besoin de nous épuiser sur ce tapis roulant pour gagner l'approbation de Dieu. Nous avons déjà cette approbation grâce à Jésus, grâce à l'Évangile, grâce à ce que Jésus a fait sur la croix. Nous ne pouvons pas gagner cela, ça nous est donné par Dieu une fois pour toutes, et ça ne changera jamais.

Imaginez que demain ou cette semaine, vous passez une journée difficile. On se réveille, on n'a pas vraiment pu lire la Bible ou prier comme on le voulait, on s'est disputé avec notre conjoint, notre colocataire ou un ami, on reçoit des nouvelles frustrantes, on arrive au travail et tout ne se passe pas comme prévu. Au milieu de la journée, on est frustré, fatigué, rien ne va. On ressent la culpabilité, le ciel semble brouillé à notre âme. On se demande: “Que faire?” Si à ce moment-là, au milieu de cette journée, on se dit: “Ah, je dois réparer tout ça pour gagner l'approbation de Dieu.” Si on pense: “Je dois faire ceci, cela, et ensuite tout ira bien” alors nous vivons dans l'esclavage. Nous nous privons de la liberté que l'Évangile nous donne. Nous courons sans fin sur le tapis roulant de la culpabilité. À la place, nous devons nous dire: “Dieu m'accepte même au milieu d'une journée comme ça. Dieu m'accepte même au milieu d'une journée pire que celle-là. Dieu m'aime. Dieu trouve sa joie en moi. Dieu me voit revêtu de sainteté même si je ne le mérite pas. Je n'ai pas besoin de regagner l'amour de Dieu, je ne l'ai jamais perdu. Il m'aime, Il m'accepte, et cela ne dépend pas de moi, mais de ce que Jésus a fait sur la croix.”

Ça, c'est la vraie liberté. Ça, c'est vivre non pas sous l'esclavage, mais avec la liberté que Dieu nous donne. Et cette liberté n'enlève pas l'obéissance, elle motive cette obéissance. Peut-être que vous êtes ici et que vous découvrez la foi chrétienne, l'Évangile, Jésus. C'est super que vous soyez là. Je ne sais pas si vous aussi, vous avez cette impression de courir sans fin sur le tapis roulant de la culpabilité. La solution à cela, ce n'est pas d'essayer de faire plus, de courir plus vite, ou d'ajouter des œuvres religieuses pour se sentir bien. La solution, c'est de se repentir, de se détourner de ses péchés, de reconnaître sa culpabilité et de venir à Jésus, de trouver en lui le pardon, la paix, le vrai repos, une relation rétablie avec Dieu. Si vous voulez en parler davantage, discutez-en avec quelqu'un après ce culte, ce serait une joie d'en discuter. L'Évangile donne la liberté.

3. L’Évangile nous met tous au même niveau (Ga 2.11-14)

Dans notre passage, on voit que l'Évangile nous met tous au même niveau. Paul raconte un épisode où il a repris Céphas (un autre nom pour l'apôtre Pierre). Il l'a repris quand Pierre ne marchait pas selon la vérité de l'Évangile. C'est toujours dans le contexte de la défense de Paul contre ceux qui l'accusaient d'enseigner un évangile qu'il aurait reçu des apôtres. Dans cet épisode, Paul montre que son évangile n'est pas dépendant des apôtres à Jérusalem. La preuve en est qu'il a lui-même repris un apôtre quand celui-ci ne marchait pas selon la vérité de l'Évangile.

Pierre était juif, mais il avait mis de côté les lois juives de l'Ancien Testament avec la nouvelle ère que la venue de Jésus a amenée, en particulier les règles alimentaires. Le peuple de Dieu dans l'Ancien Testament devait respecter des règles strictes sur ce qu'ils pouvaient manger ou non, ce qui était pur ou impur. Pierre avait appris à mettre tout cela de côté (on voit cela dans Actes 10) et il avait compris qu'il était permis de manger de tout, avec tous, et que ces règles n'étaient plus d'actualité, elles étaient pour une période seulement. Donc, quand Pierre vient à Antioche, comme il est dit ici, il n'a aucun problème pour manger avec des non-juifs, des païens. L'Évangile nous met tous au même niveau, donc il n'y a pas besoin de respecter ces règles.

Pourtant, on voit dans ce passage que Pierre va changer sa pratique. Il nous est dit que quand certaines personnes sont venues de l'entourage de Jacques, l'apôtre Jacques, Pierre s'est esquivé et a arrêté de manger avec les non-juifs. Il a entraîné beaucoup d'autres juifs à faire de même, à s'esquiver, à fuir les non-juifs, à se séparer. Pourquoi Pierre a-t-il changé d'avis? Est-ce qu'il a réalisé qu'il fallait continuer à respecter ces lois, qu'elles étaient toujours d'actualité? Non, il est question d'autre chose. Dans le chapitre 2, versets 12 et 13, voilà ce qui est écrit:

En effet, avant la venue de quelques personnes de chez Jacques, Pierre mangeait avec les païens. Mais après leur venue, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis. Comme lui, les autres juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.

Pourquoi Pierre a-t-il changé de conduite? Il est question de crainte des hommes, d'hypocrisie. Ce n'est pas que leurs convictions ont changé, mais que la crainte des hommes est entrée en jeu. Probablement, pour ces Juifs venus de l'entourage de Jacques, le respect des lois juives était encore très important, et Pierre et les autres ne voulaient pas se faire mal voir. C'est pour cela que c'est de l'hypocrisie. Ils disaient d'un côté que l'Évangile nous met tous au même niveau, peu importe qu'on soit juif ou non juif, qu'on a tous accès au même Dieu par la foi en Jésus, que l'amour de Dieu envers nous est le même. Ils disaient que ce n'était pas Jésus plus quelque chose, c'était Jésus et puis c'est tout. Pourtant, dans leur pratique, dans leur manière d'agir, ils contredisaient cela. Ils agissaient comme s'il y avait vraiment une distinction devant Dieu entre ceux qui sont juifs et ceux qui ne le sont pas, comme si pour être un bon chrétien, il fallait toujours respecter ces règles juives, comme si c'était toujours Jésus plus quelque chose. C'est pour cela que Paul reprend Pierre devant tout le monde.

Au verset 14, Paul dit:

Quand je vis qu'il ne marchait pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Céphas, à Pierre, en présence de tous: “Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, comment peux-tu forcer les païens à judaïser?”

En faisant cela, Pierre n'était pas en train de marcher selon la vérité de l'Évangile. La vérité de l'Évangile était en jeu, tout comme on l'a vu au début du chapitre 2, verset 5. Il s'agissait de la circoncision qui remettait en cause la vérité de l'Évangile. Peu importe de quoi il s'agit, circoncision, règles alimentaires ou autre chose, si on ajoute quelque chose, la vérité de l'Évangile est mise de côté. Le comportement de Pierre proclamait un faux message, un faux évangile, qu'il fallait devenir comme un juif pour vraiment faire partie du peuple de Dieu. Par son attitude, il forçait les non-juifs à se comporter comme des Juifs pour être aimés par Dieu.

Mais il y a une différence importante entre Pierre et les faux enseignants, les faux frères mentionnés au début du chapitre 2. Le comportement de Pierre ne fait pas de lui un faux enseignant ou un faux frère. On pourrait dire que Pierre est plutôt un chrétien non cohérent. Il croit au salut par grâce, il proclame le salut par grâce, il dit que l'on est sauvé non pas par Jésus plus quelque chose, mais par Jésus et puis c'est tout. Il dit cela, il croit cela, il veut vivre comme cela, et pourtant, il y a certains aspects de son comportement qui renient cette vérité, qui contredisent cette vérité, qui ne sont pas cohérents avec ce qu'il croit. Dans certains domaines de sa vie, il se prive de la liberté de l'Évangile et retourne sous l'esclavage.

C'est important de voir cela par rapport à Pierre parce que cela nous montre d'abord que ce n'est pas parce que l'on ne marche pas selon la vérité de l'Évangile dans certains domaines qu'on est nécessairement un faux enseignant ou un faux chrétien. Attention à ne pas aller trop vite à déclarer quelqu'un anathème. On a vu cela la semaine dernière: si quelqu'un prêche un faux évangile, qu'il soit anathème. On veut prendre cela au sérieux, bien évidemment, on veut dénoncer les faux évangiles, mais on doit réaliser qu'il est possible de croire et proclamer le vrai Évangile sans être cohérent dans tous les domaines avec ce que l'on croit. Nous faisons tous face à ce danger.

Ensuite, cela nous montre, par l'attitude de Pierre, que tout le monde peut s'égarer. Même Pierre, l'apôtre, a dû être repris. Même Pierre est tombé dans l'hypocrisie, il est retombé dans l'esclavage. Cela peut nous arriver à tous. C'est pour cela que nous avons besoin de prier, de dépendre de Dieu, prier que Dieu nous garde cohérents, prier pour que ce que nous croyons par rapport à l'Évangile se traduise dans notre manière de vivre, notre manière de traiter les autres autour de nous. Un commentateur écrit:

On ne peut pas vivre aujourd'hui en dépendant de la grâce d'hier.

Nous avons besoin chaque jour d'une fraîche dose de grâce, de dépendre de Dieu pour qu'Il nous garde. Nous avons besoin de prier pour cela.

Mais c'est aussi pour cela que nous avons besoin les uns des autres. Dieu nous a donné l'Église pour que nous puissions vivre la vie chrétienne ensemble, pour que nous puissions nous reprendre les uns les autres avec amour quand ça ne va pas, nous avertir, nous mettre en garde, prier les uns pour les autres. Nous ne pouvons pas vivre la vie chrétienne seuls. Une vie chrétienne sans Église, ou une vie chrétienne sans Église fixe, est une vie chrétienne en danger parce que nous sommes tous des chrétiens non cohérents dans certains domaines. Nous courons tous le danger de contredire, par notre manière de vivre, la réalité de l'Évangile, la Bonne Nouvelle du salut par grâce, Jésus et puis c'est tout. Nous courons tous le danger de renier le fait que l'Évangile nous met tous au même niveau.

C'est le cas, par exemple, quand on regarde un autre chrétien et qu'on pense: “Ah, il te manque quelque chose pour être un chrétien comme moi. Oui, c'est bien que tu crois en Jésus, c'est le plus important, mais pour être un bon chrétien, il te faudrait ça.”

Quelques exemples: pour certains, ce sera peut-être le parler en langues. Oui, c'est bien que tu crois en Jésus, c'est bien que tu sois croyant en Jésus, tu es chrétien, mais pour être un chrétien plus accompli, tu dois parler en langues, tu dois faire des miracles. Dire cela, c'est être un chrétien non cohérent, c'est dire qu'il faut quelque chose en plus de Jésus pour vraiment plaire à Dieu. Pour d'autres, ce sera certaines règles de comportement: un vrai chrétien s'habille de telle manière, il écoute tel type de musique, il vote pour tel candidat politique, il passe ses vacances dans tel endroit, il dépense son argent de telle manière. Et si tu ne fais pas ça, tu ne fais pas les choses comme moi, alors il te manque quelque chose. Ça aussi, c'est être un chrétien non cohérent, c'est ajouter des règles, des prescriptions que la Bible n'a pas, pour faire de quelqu'un un chrétien selon nos critères. C'est retomber sous l'esclavage, c'est se priver de la liberté que l'on a en Jésus.

Pour d'autres encore, cela se verra dans l'attitude envers d'autres personnes qui ne sont pas de notre nation, dans le racisme, même quand c'est indirect. On traite un chrétien d'une autre nationalité différemment de la façon dont on traiterait quelqu'un de chez nous, de notre clan, de notre nationalité. Cela, c'est renier la vérité de l'Évangile, c'est renier le fait que l'Évangile nous met tous au même niveau. Pour d'autres, cela pourra se voir dans l'attitude envers des nouvelles personnes dans l'Église. On va fuir la nouvelle personne qui entre avec des tatouages, des piercings et les cheveux roses. On va rester avec la personne qui est un peu comme nous, avec qui on se sent à l'aise. C'est faire une distinction entre les personnes, dire: “Tu dois être comme moi pour que je t'accepte”, ne pas réaliser que l'Évangile nous met tous au même niveau.

Nous devons reconnaître, frères et sœurs, que ces choses nous concernent tous, à différents niveaux. Nous devons reconnaître que la racine du légalisme est là, dans chacun de nos cœurs, le fait de penser qu'on doit ajouter des lois comme condition pour être aimé par Dieu. Cela réside en chacun de nous, de faire des distinctions entre personnes. Dire tout cela ne veut pas dire que l'on rejette l'appel à la sainteté que la Bible nous adresse, qu'il faut mettre à mort le péché, qu'il faut vivre pour le bien, qu'il faut obéir à Dieu. Bien sûr, il y a plein de commandements dans l'Écriture, des choses qui nous sont demandées, mais ces choses sont la conséquence du salut, et non pas la cause de notre salut. Ce ne sont pas les conditions pour être accepté par Dieu, pour être aimé par Dieu, mais plutôt le fruit naturel qui découle du fait d'avoir été aimé et accepté par Dieu. Nous n'entrerons pas dans les détails de cela maintenant, mais les autres prédications dans la série nous aideront à voir cela.

Pour terminer, nous devons réaliser que nous devons mettre à mort cette racine de légalisme dans notre cœur, ce désir de retomber dans l'esclavage, d'être un chrétien non cohérent. Pour faire cela, nous avons besoin de baigner dans l'Évangile, nous avons besoin de baigner dans la grâce de Dieu pour vivre dans la liberté que l'Évangile donne et non sous la contrainte de l'esclavage. Nous avons besoin d'être nourris par l'Évangile jour après jour, d'être conscients de la liberté que l'Évangile offre, de nous reposer dans l'amour que Dieu a pour nous, plutôt que d'essayer de courir sans fin sur le tapis roulant de la culpabilité.

Voici ce que John Owen, un puritain du 17e siècle, a écrit:

Le problème avec certains chrétiens aujourd'hui, c'est qu'ils essayent trop fort, ils sont trop rigides, ont trop de souci de bien accomplir leurs tâches, sont trop focalisés sur quelle sorte de personne ils devraient être et comment ils devraient se comporter. Ils sont trop inquiets pour atteindre les exigences de Dieu. Tout ce dont ils ont besoin est de se relaxer, de réaliser que Dieu les aime et de se réjouir de toutes les bénédictions qu'il leur a données en Christ.

N'avons-nous pas envie, chers frères et sœurs, de nous relaxer, de réaliser que nous n'avons pas besoin de gagner l'amour de Dieu si nous sommes en Jésus, mais que nous l'avons déjà, qu'Il nous aime déjà, et qu'il n'y a rien que nous puissions faire de plus pour que Dieu nous aime davantage? Pour nous relaxer, nous avons besoin, comme on le dit parfois, de nous prêcher l'Évangile à nous-mêmes. L'Évangile n'est pas juste pour les autres, pour ceux qui sont en dehors de l'Église, mais c'est pour notre cœur, pour notre âme, jour après jour, de nous rappeler ce que Christ a fait pour nous et comment cela nous donne la vraie liberté.

Prions pour que, alors que nous étudions cette lettre aux Galates, nous puissions comprendre un peu plus cette vraie liberté que l'Évangile nous donne. Prions pour que nous puissions voir dans notre cœur là où il y a des domaines où nous sommes des chrétiens non cohérents, là où il y a encore des racines de légalisme, et prions pour que nous baignons dans l'Évangile et la grâce pour vivre vraiment cette liberté. Je vais prier pour terminer.

Notre Dieu, nous te remercions parce que nous n'avons pas besoin de courir sans fin sur ce tapis roulant de la culpabilité. Merci, notre Dieu, parce qu'en Jésus et grâce à la croix, nous pouvons nous savoir aimés par toi, en bonne relation avec toi. Merci, notre Dieu, parce que nous pouvons savoir, alors que nous commençons une nouvelle semaine, que rien ne changera cette semaine de ce que tu penses de nous, grâce à Jésus, grâce à la croix. Merci parce que ton amour est fixe et que rien ne peut nous en séparer. Nous prions que nous puissions baigner dans cette grâce, être encouragés, être nourris, être renouvelés par cette grâce, pour ta gloire. Amen.